L’exposition n’est ni une évocation des splendeurs et des misères de la Belle Epoque, ni une commémoration de l’Exposition Universelle de 1900, pas plus qu’elle n’est un hommage à l’Art Nouveau et à ses maîtres.
Centrée sur la question de la création artistique en Europe et aux Etats Unis au cours des années 1895-1905, elle propose de pénétrer dans une atmosphère d’effervescence et de fébrilité, comme bien peu d’époques en connurent. Cette décennie est en effet celle où semble aboutir une quête entreprise depuis près de vingt ans : quête d’une synthèse des arts, quête d’un art total, qui traduit d’abord une volonté de ne pas laisser l’homme s’éloigner de son monde naturel. Retraçant les principaux aspects de la peinture, de la sculpture, de l’architecture, des arts décoratifs, de la photographie et des arts graphiques, cette exposition s’organise autour de trois grands axes : le décloisonnement des arts, les rapports entre la tradition et la modernité l’art fin de siècle.
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