L’exposition réunit près de 180 œuvres (parures en or, vaisselle d’argent, feutres et soieries, ornements de chevaux, armes, monnaies, …) donnant un large panorama des arts d’Asie centrale, des rives de la mer Noire au bord du fleuve Jaune, depuis l’époque d’Alexandre le Grand (356-323 avant J.-C.) jusqu’à celle de Gengis Khån (1176-1227). Au cours de ces quinze siècles émergent des peuples nomades qui ouvrent d’importantes voies de communication, route des steppes, route des fourrures, route de la soie, qu’il s’agisse des Scythes, des Saces, des Xiongnu ou des Sogdiens. En marge des mondes classiques grecs, indiens et chinois fleurissent des grands empires, parthes, sassanides, turcs et mongols, civilisations brillantes et souvent éphémères qui ont été principalement révélées par l’archéologie au cours du siècle dernier. Cependant, ces univers présentent des traits communs, travaillant l’or et les métaux précieux, filant la soie et puisant leur iconographie dans le monde animalier des steppes (chevaux, cerfs, panthères, tigres, rapaces, …).
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